En mai, nous vous avions présenté un premier article consacré aux migrations féminines et à leurs évolutions. Nous vous proposons aujourd’hui de poursuivre le voyage au sein de cette série intitulée « Diaspora féminine » avec l’entretien d’Antoinette Ligan.
Française d’origine camerounaise, Antoinette Ligan a occupé des fonctions de cadre au Cameroun puis en France. Déjà fortement mobilisée en parallèle de sa carrière dans des actions en faveur d’une meilleure intégration ici et d’une plus grande autonomisation économique des femmes là-bas, Mme Ligan a mis à profit sa retraite pour accroître son investissement.
Présidente jusque fin 2012 de la Fédération IFAFE (Initiatives des Femmes Africaines de France et d’Europe), elle est ainsi également la présidente de l’association Cap Sud Emergences, fondée en 2001 et membre de l’IFAFE, et Déléguée du Groupe d’Initiative Commune Agro Bio créé à Pitti-Gare, son village d’origine au Cameroun.
Elle continue par ailleurs de siéger au Conseil d’Administration du CASI Picardie (Collectif des Associations de Solidarité Internationale de Picardie), dont elle est membre fondatrice.
Ces nombreuses fonctions reflètent la mobilisation constante de Mme Ligan pour l’intégration des migrantes dans le pays d’accueil, le développement économique et social des pays d’origine, et plus largement, la solidarité avec toutes les femmes du monde. Elle nous parle notamment de l’implication de son association Cap Sud Emergences pour le développement de Pitti-Gare, son village d’origine, de son engagement pour l’autonomisation économique des femmes rurales d’Afrique subsaharienne.
